tag:blogger.com,1999:blog-90550502725242915672024-03-05T05:04:58.010+01:00L'alcove de VénusIn Venus Voluptas :
<br>
un brin godinette, une once d'épices, un carré de chocolat...In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.comBlogger47125truetag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-50143072303393722462020-12-16T22:22:00.000+01:002020-12-16T22:22:35.847+01:00Roulis<p>Au milieu du torrent<br />Comme les claquements secs de quelques galets<br />Des pieds innocents<br /><br />Un chant continu<br />Une ombre qui te survole hérissant ton duvet<br />Un nuage superflu<br /><br />Vois-tu le début ?<br />Vois-tu la fin ?<br />L'air enfin que tu respire.<br />
</p><hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-18810840891761962562017-12-02T21:16:00.001+01:002017-12-02T21:16:33.313+01:00Fendre la page blancheUn fin silence.<br />
Un épais brouillard.<br />
La poussière qui s'amoncelle.<br />
<br />
En un souffle, dégager tout cela.<br />
Une inspiration et, dans un roulement, un acte impromptu,<br />
Reprendre le rythme, s'accorder au ressac, ré-adopter son corps.<br />
<br />
Mettre en veille ses faiblesses<br />
Croquer, lécher, envelopper<br />
Et remuer les fesses.<br />
<br />
Fendre la page blanche.<br />
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Ce seront des trésors.<br />
<br />
Toi, là, tu perds les mots dans un trou béant.<br />
<br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-72432369532040113122017-05-25T00:00:00.002+02:002017-05-25T00:00:36.687+02:00Délicatetu vois, toi que penses-tu ?<br />
<br />
Mes yeux sur tes lèvres, qui glissent dans mon âme.<br />
Mes lèvres sur le bord de l'âme.<br />
Les souvenirs qui remontent<br />
Le corps qui ne sait plus.<br />
Dois-je désirer ; dois-je aimer ; dois-je chérir ou m'affoler ?<br />
La gorge sèche, qu'en est-il ?<br />
Suis-je un sujet à ébattre ?<br />
<br />
Suis-je ?<br />
<br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-76839762186981625052017-05-02T00:24:00.001+02:002017-05-02T00:24:33.570+02:00Tes yeuxTes yeux me dessinent,<br />
Là sur les draps froissés<br />
Tes paumes sur mon ventre<br />
Encore bien échauffé.<br />
<br />
Mes yeux s'illuminent<br />
quand ta voix m'appelle.<br />
Mais à sagement t'attendre<br />
Je vais perdre mes ailes.<br />
<br />
Tu préfères le désir<br />
de bien rouges furies<br />
Moi, je ne suis qu'incandescente<br />
braise au fond de l'âtre gris<br />
<br />
Où je risque refoidir<br />
— Noir cendre dans l'oublie—.<br />
Ton souffle, et en amante<br />
Enflammée je ressurgis.<br />
<br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-66882193469174398192017-02-14T01:14:00.001+01:002017-02-18T11:14:00.922+01:00Les effeuillages du soir • 16<div style="text-align: center;">
<i>[EDIT concours]Vous pouvez voter pour mon texte jusqu'au 19 février 2017 : <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfp6fEViPzlMzdN8d0JD3VoHN_sf6GGxiopaOs8TGyHqCcaSg/viewform?c=0&w=1" target="_blank">clic clic</a> ! Merci petit lecteur :-*</i></div>
<br />
Il pleut. Des petits plocs qui s'intensifient. Indéniablement.<br />
Qui s'écrasent sur nos têtes.<br />
Tu me dis "Viens !".<br />
Tu me serres contre ton épaule. Tu me diffuses ta chaleur.<br />
On court. <br />
<br />
D'un pas, tu te jettes sous le porche.<br />
Ta main presse la mienne. <br />
Nous rions un peu. <br />
Je tremblote. Je frissonne.<br />
Excitation.<br />
L'ascenseur monte. Sous mon pull mouillé mes seins s'érigent.<br />
Ils savent. <br />
Deux petites pointes vers toi. Deux pépites qui t'appellent.<br />
Tu les attrapes entre tes doigts. Tu les presses doucement.<br />
Tu les veux. <br />
Je fonds. J'abdique.<br />
Je me mords la lèvre. <br />
Tu fronces les sourcils et tu t'approches. Tu glisses à moi jusqu'à ce que je sente l'émotion de ton ventre. Tu lèches la pluie sur mes lèvres. Tu les mords à ton tour.<br />
Chut ! dis-tu à mon gémissement.<br />
Chut !<br />
Ma main prend ta fesse. Ma main prend ta queue. La malaxe. La réchauffe. Je te provoque.<br />
La porte claque.<br />
<br />
Sous la douche chaude, à peine déshabillés, à peine habillés. Les chaussures et pantalons jetés, la culotte mouillée. Trois fois ! alors. Tu soulèves ma cuisse. Tes doigts écartent le tissu. Voyageurs, ils me pianotent avec délice. Avec tendresse, ils s'immiscent. Tes mains remontent, ôtant ma chemise au passage pendant que la tienne valse au loin. Nous voilà, la peau rougie par le chaud-froid. Fondus l'un contre l'autre <br />
Tu prends ma tête entre tes mains, je suce ton pouce que tu glisses dans ma bouche.<br />
J'attrape ton chibre tendu et y frotte ma chatte, doucement. Tes lèvres s'entrouvrent. Intenses soupirs.<br />
<br />
Ma culotte tombe. L'eau ruisselle. Onde caressante. Griffes douces.<br />
Tandis que l'on danse sur des bruits de succions.<br />
<br />
Et puis, soudain, tu t'endiables. Tu t'agites. Tu rugis. Tu bascules maître.<br />
Ou bien esclave de l'envie. <br />
Enfin tu me plaques d'un coup rageur au mur. <br />
Armé tu es. Je crie. Le désir gronde. Je mange ton sexe. Encore ! Encore !<br />
Dans un dernier tremblement, tu me pointes profondément. Et tout à coup, je suis toi.<br />
<br />
Désarmés.<br />
Apaisés.<br />
<br />
Dehors, la pluie a cessé.<br />
<br />
<i>Texte écrit à l'occasion du concours d'<a href="http://www.ideedudesir.fr/jeu-concours-crier-de-plaisir-plume/" target="_blank">Idée du Désir</a> : Faites crier de plaisir votre plume !</i><br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-33075637245916733912016-10-27T11:22:00.000+02:002016-10-27T11:22:07.492+02:00Le regardIl me faudrait votre regard<br />
Un poil sournois et l'oeil hagard<br />
Ou votre doigt, sonde phallique<br />
Pour que mon sein, alors, abdique<br />
Pointe rondelette, sous votre langue<br />
Cerise rose ! et moi je tangue…<br />
<br />
<br />
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<span style="color: #3d85c6;"><i>Il a 10 ans (un peu plus).</i></span><br />
<span style="color: #3d85c6;"><i>J'y dévoile une part de moi, et je trouve qu'il mérite sa place ici. Aujourd'hui, je le livre sans aucune retouche même si je trouve que certaines parties pourraient être revues.</i></span><br />
<span style="color: #3d85c6;"><i>C'était ainsi que je l'avais conçue. C'est ainsi qu'il est.</i></span><br />
<br />
<b>La certitude</b><br />
<br />
Avec une lenteur effiloché —peut-être ni croyais-je déjà plus ?—, j’acceptais le sort qu’il m’offrait. L’attente d’un petit moment de bonheur. La douceur de sa voix. Les mois filaient sans qu’on s’y attarde plus qu’il ne faut. Éternelle attente.<br />
Janvier s’était déroulé comme un hiver édifiant : il était libre. Ou presque. Il était grand temps pour moi d’enfin faire face à la vie. À mes envies. Je jubile. Et pourtant, et pourtant rien n’y fait. Je reste comme étranglée quant il s’agit de me lancer dans cette grande aventure. Je vis de moments étranges, où se mêlent mon attente, mon désespoir, ma fureur, d’être incapable de prononcer ces mots.<br />
Pendant plusieurs semaines, j’envisage toutes les situations… plus j’y pense et plus je suis malade. Je finis chaque jour, le cœur au bord des lèvres. Comme si ce secret inébranlable, je l’avais avalé de travers. Ce grand mal. Ma virginité. Celle-là même qui m’empêche de vivre un amour pleinement. Impossible de ne pas penser que les autres, hommes et femmes, n’imaginent même pas pensable qu’il soit encore envisageable à mon âge de ne pas être aller au bout des choses. Cette évidence.<br />
Je lutte contre vents et marées. S’il faut donc y passer, allons-y. Ce ne fut qu’angoisse continuelle. Le moment idéal n’existe pas.<br />
Pendant que je m’acharne sur ma vérité… Il m’échappe. Le temps, voilà ce qu’il manque.<br />
<br />
Nous nous croisons. Cœurs fléchis tous deux par nos propres histoires. On se voit. Mais sans se reconnaître. Nous semblons comme attachés à nos aléas sans pouvoir isoler un peu de nous. En se confiant un peu mais sans se comprendre réellement.<br />
<br />
Les vacances nous séparent irrémédiablement en Juin, puis en Juillet. On se voit en pointillé. Je rêve encore du moment où j’aurais la force de lui faire part de mes angoisses. J’ai bien trop attendu, je sais. Mieux vaut tard que jamais, me dis-je, ou jamais? Je n’ai qu’une semaine pour me dévoiler.<br />
Août. Où mon cœur dévasté dans un seul souffle.<br />
<br />
Cette semaine si courte, soudain alourdie par ses mots.<br />
Sa copine.<br />
Ma tortueuse journée. Vendredi.<br />
Éventrée que j’étais par cette vérité.<br />
Ne l’avais-je pas mérité?<br />
Dépitée.<br />
Mon attente désespérée, voilà où elle me mène.<br />
Je me mue dans mon masque imperturbable, pendant que mon cœur se déchire. Ça ne peut être vrai.<br />
Tout est flou d’un coup. Je n’écoute plus mais je souris vaguement comme si je comprenais les paroles indistinctes qui s’immiscent entre ses mots qui résonnent. Improbable.<br />
<br />
Je suis écartelée. Je suis dans un autre monde. Lentement je sens l’affliction me plonger dans un état nébuleux. On est amis, simplement amis. Bientôt une larme perle au coin d’un œil. Je la retiens. Un poids terrible s’abat sur mes épaules. La musique se fond dans mon appartement. Je souffle, alors que la vérité s’entremêle à mon délire. Quand déferle Square on, je n’y tiens plus. Je tremble de désespoir et cette larme coule, début de sa traversée impitoyable jusqu’au creux de mon épaule. Ma douleur lancinante. Lentement elle me terre et m’avachit dans ma faiblesse indiscutable. Et comme elle est arrivée, ma tristesse se voile. J’ai la nausée. Il me semble plus raisonnable de glisser dans la nuit afin de calmer mon étroit évincement. Je me couche le ventre creux, le cœur épuisé. Ce monde vide de sens. La nuit est un trou noir dans lequel je tombe sans pouvoir trouver le sommeil. Je suis dans l’incompréhension. Je me sens engloutie dans ce monde intransigeant. Je vois s’égrener les heures et samedi pointer sans qu’aucun repos m’ait apaisée. Je ne sais que penser. Je ne sais où je vais. Des pensées destructrices volent dans mes interrogations. Il y a urgence. Je sens que j’ai besoin d’aide pour surmonter cet obstacle. Un ami se trouve alors remplis de mon histoire, étonné d’avoir été choisi pour être le confident de la grande révélation de ma vie. Je suis presque désolée d’avoir à le lui faire porter. N’a-t-il pas assez à porter avec ses propres malheurs?<br />
Ce tellement long week-end.<br />
Lundi. Par la force des choses, je suis amenée à lui parler sur le web… Je mets un certain temps à trouver les mots qui expliquent que je vais assez mal. Un mail qui enfin contient mon secret, ma souffrance… Patience. Voilà donc une chose de faîte. Le sort en est jeté. Encore des larmes, mes dernières gouttes d’espoir qui s’en vont brillantes et frêles. Mon bateau qui tangue entre deux rives… Réapprendre à ramer semble être la seule issue pour rejoindre la vie. Je me sens vidée. Pas tellement effondrée. Juste vide de sentiments, vide de sens. Il est 15h, L’ascenseur fait toujours autant office de boîte sarcophage. Au bout, il y a la lumière. Dehors il fait beau, juste qu’il faut pour le moral. Je descends la rue bruyante malgré l’heure et la saison. Paris, toujours vivante, envers et contre tout. Je suis encore ailleurs, et petit à petit j’arrive à distiller dans mon regard le soleil ambiant. Un bien-être encore étriqué fourmille dans mon esprit soudain repris d’inspiration. Fidèle alliée dans mes désespoirs. Mon âme songeuse remet en marche ses rouages, tout englués qu’ils étaient dans mon attente. J’ai envie d’un pain de terre. Quelque chose de lourd dans mes mains, peut-être le besoin d’extérioriser la lourdeur qui froissait mes épaules, de la tenir, de la modeler, de lui redonner forme, de la porter, de la mettre enfin sur la table. L’envie de créer.<br />
<br />
Mardi. Il est 16h. J’ai quitté l’air éclectique de Chatelet par le météor. Dans mon sac, plein d’histoires dans lesquelles me plonger, des histoires qui ne sont pas les miennes. J’ai besoin de me plonger dans d’autre vie, pour éviter de penser saccageusement à la douce nostalgie d’une vie rêvée. Je descends à Bercy, histoire de marcher dans le parc et de profiter de l’air estival. Je respire. Alors voilà, changement de cap. Comment continuer à avancer quand le but fixé s’est soudain avéré inatteignable? L’herbe est verte près du palais omnisports. Elle vient d’être coupée… Ça sent la fraîcheur, et l’envie soudaine de me rouler dans cette étendue, de la caresser, de la foulée pieds nus me prend. Pourtant je ne m’écoute pas. Mon esprit est indubitablement ailleurs.<br />
J’entre par cette petite porte qui couine. Le jardin. Je remarque que les romarins ont fait place à la terre retournée, comme moi. Plus de romarin. Plus d’amour. Pas après pas, je parcours les plants. Il reste encore le thym, me dis-je en sentant un brin attrapé en passant. Un pâle sourire naît sur mon visage. Finalement, je n’ai rien perdue. Ce qui n’est plus, c’est quelque chose qui n’a jamais existé. Je me sens bucolique. Je fais trois pas dans l’herbe, alors ça y est. La douceur de vivre me revient, moins forte qu’avant, certes, mais plus vraie. Un oiseau s’envole et je m’envole aussi.<br />
Libre.<br />
Libérée.<br />
<br />
Nous sommes amis.<br />
N’est-ce pas encore plus beau?<br />
<br />
Encore dois-je faire appel à tous mes sens pour repeupler l’horizon désertique. L’amour que je lui porte, celui là même qui me rendait si forte, si sûre de toutes les choses, me rend si faible maintenant devant le regard des autres.<br />
<br />
<b>Retour</b><br />
<br />
Je regarde en arrière.<br />
Mes souvenirs sont entremêlés de bonheur et d’incompréhension. Je ne suis qu’habitée par le doute, et tout ce que je revois est une remise en question. Pourquoi est-ce que mes rapports aux autres ne sont pas plus simple ? Pourquoi s’y glisse-t-il toujours ce poil de complexité ? Moi qui voulais tant profiter du plaisir de chaque instant, me voilà prise à ramoner chacun de ces instants. Cette vie que je voulais pouvoir façonner de mes mains.<br />
<br />
La veille d’un week-end.<br />
Un bien pauvre moment, quand mes yeux se perdent dans cet automne à peine acquis. Celui-là même, qui, comme moi, hésite à choisir entre des journées palpitantes à l’émotion estivale et la plénitude glacée de la langueur hivernale. On y perd nos repères. Que faire quand les week-end sont agacés de leur liberté, sont nourris de vide, étouffés d’espace ? Cet espace auquel on aspire tant quand les journées sont amochées par la routine et qui d’un coup prend un air béant presque trop accessible. Le vertige de la liberté.<br />
<br />
<b>Déchirure</b><br />
<br />
Le soleil brillait, bien que le temps soit encore un peu frais, il avait délaissé son écharpe, et mis sa veste. L’air lui adressait ses premiers amas d’oxygène. Un peu trop, Peut être. En arrivant, toujours avec son sourire « jeune cadre dynamique », il adresse quelques bonjours à ses collègues. Un soupire. Voilà.<br />
Il pose sa veste sur un meuble, glisse vers la machine à café, s’octroie un moment de détente, observe les autres, élabore déjà son planning de la journée.<br />
Ses lèvres plonge dans le café, médiocre.<br />
Quelqu’un vient le rejoindre.<br />
Quelqu’un.<br />
On reste impersonnel.<br />
Ce n’est pas qu’une impression. Il y a bien une déchirure entre le monde extérieur à l’entreprise et l’intérieur.<br />
On reste impersonnel.<br />
A quoi ça servirait ?<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-2705493732993856842016-05-24T18:38:00.003+02:002016-05-24T18:40:53.424+02:00Ceci n'est pas du sexe : ceci est du tao - 2<div style="text-align: justify;">
Après une première expérience plutôt réussie, lorsque j'ai aperçu qu'un deuxième volet était proposé, je me suis dit que je ne devais pas louper ça ! </div>
<div style="text-align: justify;">
Je me rendais donc pleine d'espoir pour cet atelier sur l'<span style="color: #3d85c6;">Energie sexuelle féminine</span> proposé par le <a href="http://cabinetsdecuriosites.fr/" target="_blank">Cabinet de Curiosité Féminine</a> qui devait regorger de nouveaux secrets sur la libération de son moi sexuel, me disais-je.</div>
<br />
Comme le premier il est présenté comme suit :<br />
<blockquote class="tr_bq">
L’énergie sexuelle féminine sommeille en chacune de nous et elle est
forte et puissante. Comment s’y connecter et la faire circuler dans
notre corps?<br />
Dans cet atelier pratique, nous vous proposons d’éveiller vos énergies, dans la bienveillance et l’écoute de soi.<br />
Les approches Taoïstes et la connexion à l’énergie de la Lune
amèneront chaque Femme à se retrouver dans son essence féminine. Pour
nourrir son corps et retrouver sa vitalité Yin. Et pour trouver le
plaisir et la jouissance, de soi à soi, dans la conscience pleine de son
corps, afin de vivre une sexualité épanouie.</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
La différence était de thème : <span style="color: #3d85c6;">Prendre soin de sa féminité</span>.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
En arrivant je reconnais quelques unes des participantes au précédent atelier, je ne suis donc pas complètement dans l'inconnu… Petit couac de début, le lieu accueille un cours de yoga qui s'est un peu éternisé et nous commençons donc avec du retard et je trouve du coup l'organisation un peu cahotique. Nous sommes de plus plus nombreux que la dernière fois (une bonne 20aine) et donc la salle est bien remplie ! L'ambiance est malgré tout sympatique et nous enchaînons dès que tout le monde est en tenue et à pris sa place sur son tapis. <span style="color: #3d85c6;">Sun Dam</span>,
notre thérapeute en médecine traditionnelle, nous met une petite musique relaxante et c'est parti ! On ne traîne pas ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;">Alexia</span>, la co-fondatrice du CCF, nous fait une rapide présentation de l'association puisque la majorité des demoiselles présentes la connait déjà. </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On commence par une longue séance de relaxation et de respiration.<br />
On se <span style="color: #3d85c6;">reconnecte à notre Yin</span> doucement, on s'étire, on se cambre, on se tend, on remue le bassin, on danse avec les énergies du corps…<br />
Et puis on recommence : doucement, longuement… oui longuement : je m'ennuie ! je m'ennuie !!<br />
<br />
Cette séance est beaucoup <span style="color: #3d85c6;">trop calme</span> pour moi : moi qui m'attendais à me dépenser, à me débarrasser de toute l'énergie négative cumulée au boulot ! hé ben nan ! ce n'est pas le cas aujourd'hui ! zut !! Malheureusement pour moi le sujet c'est le calme, la relaxation, l'osmose.<br />
<br />
J'ai essayé de me détendre, d'appliquer le conseil de Sun Dam : sourire, sourire, sourire, pour le ressentir en moi et rien à faire, j'étais en plein calvaire. Au secours :((</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La <span style="color: #3d85c6;">deuxième partie de l'atelier se passe à deux<span style="color: black;">,</span></span> face à face :<br />
nous devons faire passer notre énergie de l'une à l'autre : ma pauvre partenaire à du en prendre plein de mon énergie négative… Les mains paumes contre paumes, on doit continuer à onduler en rythme et vu ma concentration de ouf je n'arrive à rien. Hahaha. (oui je n'étais pas loin du rire nerveux satanique ^^)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je suis partie réellement <span style="color: #3d85c6;">déçue</span> de ne pas avoir retrouvé le même effet de la première fois. Peut-être était-ce moi qui n'était pas disposée pour recevoir le bénéfice de cette séance de Tao. Peut-être était-ce le groupe trop nombreux, la météo orageuse (oui parce qu'en plus je me suis pris la saucée en repartant, à pied — j'avais besoin d'oxygène et de me dépenser), le rythme trop calme (ou trop "prude") par rapport au précédent…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref. Non cette fois-ci je n'ai pas accroché ! effet positif, nada !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;">Dommage <span style="color: black;">!</span></span></div>
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire le premier volet : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/2016/02/ceci-nest-pas-du-sexe-ceci-est-du-tao.html" target="_blank">Ceci n'est pas du sexe : ceci est du tao (1)</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-89661769102106322342016-04-21T22:26:00.003+02:002016-04-21T22:44:02.956+02:00Le songe, le vide, l'instinctL'âme succombe,<br />
Sous la poussière du temps<br />
Mon corps en est la tombe.<br />
<br />
Ou j'eusse pu dire, mon cœur froissé. <br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/search/label/Petite%20po%C3%A9sie%20de%20nuit" target="_blank">Les petites poésies de nuit</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-53022230478815508842016-03-27T21:28:00.000+02:002016-03-27T21:28:32.579+02:00Close (up)La corde est sensible<br />
Brut, sauvage, effritée.<br />
<br />
La porte grince.<br />
Réveille les souvenirs<br />
mais les désirs aussi.<br />
<br />
Le pas est lourd.<br />
L'âme est légère.<br />
Le temps percute<br />
des fois les creux des fois les bosses.<br />
<br />
Mais quand on écarte un peu le voile,<br />
Quand on pause la main dessus,<br />
ça brille, ça vibre, ça brûle. <br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC9L6hJgNRbaG-oHVyrH2BdgsIfG-7MKtphgkc-ysel5_hPdbNf6SiWqR94sN-xBGa7QTTg3cWzq1NvWPOlH5MVT5VpFtUsnOVBonUq6_XjqfKjZrLSTo8dcI5Inw6W-Q4yp4-PXEQcSE/s1600/DSC_1699_20160327210733816_20160327211425752.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC9L6hJgNRbaG-oHVyrH2BdgsIfG-7MKtphgkc-ysel5_hPdbNf6SiWqR94sN-xBGa7QTTg3cWzq1NvWPOlH5MVT5VpFtUsnOVBonUq6_XjqfKjZrLSTo8dcI5Inw6W-Q4yp4-PXEQcSE/s640/DSC_1699_20160327210733816_20160327211425752.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pâques au balcon.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/search/label/Petite%20po%C3%A9sie%20de%20nuit" target="_blank">Les petites poésies de nuit</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-38420134319641877142016-03-01T23:47:00.000+01:002016-03-01T23:52:02.576+01:00A la vergeÀ verge que veux-tu ?<br />
Bouche ouverte, langue tendue<br />
De la tendresse fine de la peau veinée<br />
Sur ta queue raidie et tes bourses bombées<br />
Lisière rose de ta belle couronnée,<br />
Ce chapeau de robin qui se met à perler<br />
Monsieur, mille fois lapé<br />
Et les cuisses écartées,<br />
Je me délecte de ta ronde épée<br />
Prisonnière de la danse agitée<br />
De mes mains et de mes lèvres pincées.<br />
Je la sens battre sous mes doigts<br />
Je la sens vibrer avec émois<br />
Elle, si tendrement agacée,<br />
Toi, entre mes bras, cambré... <br />
Et ton jus, le voici !<br />
Brisant ton corps d'un cri.<br />
<br />
- <a href="http://cui.burp.fr/2013/01/11/que-ne-donnerais-je-pas/" target="_blank">Miroir</a> -<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/search/label/Petite%20po%C3%A9sie%20de%20nuit" target="_blank">Les petites poésies de nuit</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-40021933700656188052016-02-12T21:14:00.004+01:002016-05-24T18:46:50.940+02:00Ceci n'est pas du sexe, ceci est du taoIl y a peu, je me suis laissée tenter par une expérience un peu particulière.<br />
Le sujet, bien qu'assez vaporeux (ou pompeux ?), m'a tout de suite happé.<br />
Il était question de plaisir, d'épanouissement, d'énergie.<br />
Malheureusement la configuration planétaire semblait se rebeller contre pour mon désir de connaissance, Et puis... et puis une nouvelle date fut proposée. Parfaite.<br />
<br />
Ainsi donc, curieuse et intriguée, je me suis rendue à cet étrange atelier sur l'<span style="color: #3d85c6;">Energie sexuelle féminine</span> proposé par le <a href="http://cabinetsdecuriosites.fr/" target="_blank">Cabinet de Curiosité Féminine</a>.<br />
<br />
Présenté comme suit :<br />
<blockquote class="tr_bq">
L’énergie sexuelle féminine sommeille en chacune de nous et elle est
forte et puissante. Comment s’y connecter et la faire circuler dans
notre corps?<br />
Dans cet atelier pratique, nous vous proposons d’éveiller vos énergies, dans la bienveillance et l’écoute de soi.<br />
Les approches Taoïstes et la connexion à l’énergie de la Lune
amèneront chaque Femme à se retrouver dans son essence féminine. Pour
nourrir son corps et retrouver sa vitalité Yin. Et pour trouver le
plaisir et la jouissance, de soi à soi, dans la conscience pleine de son
corps, afin de vivre une sexualité épanouie.</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
L'accueil est amicale et l'ambiance est bonne enfant. Une tisane de <a href="http://www.yogitea.fr/fr/produits/" target="_blank">Yogi Tea</a>, quelques fruits et autres encas sont à notre libre disposition. Vite tout ce petite monde est à l'aise, posée chacune sur notre tapis et notre coussin sous la tutelle d'<span style="color: #3d85c6;">Alexia</span>, sexo-thérapeute et co-fondatrice du CCF, et de <span style="color: #3d85c6;">Sun Dam</span>, thérapeute en médecine traditionnelle. C'est elle qui va nous guider pendant ces 3 heures de mise en pratique du Tao de la femme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sun Dam commence par nous faire un petit rappel théorique sur l'aménagement de notre appareil sexuel féminin. On le nomme "chaudron" dans cette pratique orientale : aujourd'hui la recette pour y concentrer et puiser toute l'énergie sexuelle de notre mère terre. Nous allons réquilibrer nos forces yin et yang ! Nous allons nous débarrasser des énergie négatives et massivement yang de notre monde moderne ! <span style="color: #3d85c6;">Nous allons nous reconnecter à notre Yin</span>, notre part féminine qui est si mal menée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après cette prise de conscience de notre organe matriciel, nous débutons lentement par ancrer notre chaudron à la Terre en faisant des cercles du bassin. Ha ! le secret : dans un sens nous déchargeons ce qui nous pollue et dans l'autre nous prenons notre engrais ^^</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous voilà toute dans une danse sinueuse, dénouant notre corps, vrillant à droite à gauche presque avec un naturel déconcertant. Non, nous ne sommes pas ridicules, nous sommes déjà en osmose. Nous sourions. Car il faut sourire, nous dit Sun Dam, sourire à notre intérieur. Sourire à notre sexe. Sourire à tous nos organes :))</div>
<div style="text-align: justify;">
Puis nous nous balançons d'avant en arrière au rythme des vagues. <span style="color: #3d85c6;">La détente est le mot d'ordre</span> : nous massons nos pieds, nos mollets, nos cuisses, nos bras, notre nuque... toujours au rythme balançant.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous apprenons à soupirer d'aise avec le son du cœur (hhhhaaaaaaaa), à diffuser avec le son des poumons (sssssssssssss), ou encore à intensifier avec le son des reins (tchouuuuuu).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;">L'énergie gronde</span> dans la petite salle, la chaleur se diffuse dans nos corps.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On apprendra même à masser nos seins, pour les assouplir, les soulager, les raffermir... A situer nos ovaires sous nos doigts. Nous voilà donc, toute en chœur, pelotant notre poitrine avec une odorante huile de pâquerettes (entre autres ;) ). Non ce n'est pas saugrenue !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On arrive enfin à l'apogée de notre atelier : debout, dansant, balançant sur le rythme des vagues et des tchouuuuuu, toute délasser, libre de toutes contraintes, nous prenons au ciel, nous prenons à la terre avec notre cuillère-chaudron, puis enfin un dernier haaaaaaa.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous concluons, piochant une carte divine et en cercle pour partager notre ressentie.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous sommes toutes ravies, et tous les mots sont si vrais : <span style="color: #3d85c6;">chaleur, bien-être, calme, plaisir</span>… chacune de nous est tout sourire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà une belle expérience de communion entre femme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;">J'en ressors épanouie</span>. C'était donc vrai.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après ce moment intense, je me suis plongée dans un délicieux sommeil : si délassée de toutes les tensions. J'émergeais, il était 22h déjà.</div>
<br />
<span style="color: #3d85c6;">Puissant</span> !<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : Nan, c'est une première mon petit, ma petite.</i><br />
<i><a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/2016/05/ceci-nest-pas-du-sexe-ceci-est-du-tao-2.html" target="_blank">Hey mais t'en a de la chance : maintenant il y a une suite ! </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-41237037771357192912016-01-16T19:01:00.002+01:002016-01-16T19:01:22.565+01:00Blanche issueDans ton cou, je palpite de ton odeur suave et chaude<br />
Les doigts au liseré de ton col et ma bouche qui y rode<br />
Les mains au creux de mon dos, tu me balances doucement<br />
Au gré des vagues où <a href="https://www.youtube.com/watch?v=_zPlr-o-YEQ" target="_blank">You and Me</a> nous mène lentement<br />
L'impression de fondre contre ton corps à enlacer<br />
L'envie qui gronde sur notre route en lacets<br />
Quand tes mots mordent mon corps en feu<br />
Jusqu'à glisser ta langue contre mon fruit juteux<br />
Et que ta peau soit griffée par les miens sulfureux<br />
Jusqu'à ce que la goutte perle au chapeau de ta queue !<br />
Ha mais, voici ! la danse enfin commence<br />
Dans nos corps soudain la transe.<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/search/label/Petite%20po%C3%A9sie%20de%20nuit" target="_blank">Les petites poésies de nuit</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-27387974708137196012015-12-24T17:45:00.001+01:002015-12-24T17:45:38.751+01:00Ton matin blanc • 7Au dessus, les lumières scintillent.<br />
Plic ploc plic ploc.<br />
Ta main est restée à la naissance de ma cuisse.<br />
Ta tête sur mon ventre, tes cheveux chatouillant mes seins.<br />
Il pleut cette année. Pas de neige pour nous plonger dans le chuchotement.<br />
Un noël d'automne où les feuilles de cuivre sont remplacées par les illuminations multicolores.<br />
L'aube arrive avec l'agitation qui naît autour du sapin derrière la fenêtre en face.<br />
Ta main glisse sur ma cuisse, tu pousse un grognement d'ours qui sort de sa tanière en plaçant ton nez contre ma chatte.<br />
«J'adore ton odeur» dis-tu, en me reniflant.<br />
«J'adore voir ton sexe rouge et juteux» continue-tu en me caressant du bout d'un doigt<br />
«J'adore ton goût» ajoute-tu, sortant ta langue pour me laper, me donnant un petit soubresaut tant ma peau est encore sensible.<br />
<br />
Je me retourne pour te montrer mon cul que tu mords avant de me soulever les reins.<br />
«Dis donc, mademoiselle, ce n'est pas très fair-play» glisse-tu à mon oreille plaquant ton ventre à mon dos tandis que j'oscille du bassin contre un obstacle de taille.<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/search/label/Ton%20matin%20blanc" target="_blank">Ton matin blanc</a> sur <a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank">In Virgo </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-41738973925958235442015-11-29T23:16:00.001+01:002015-11-29T23:16:36.658+01:00La symphonieLa symphonie des draps<br />
Qui se fondent entre mes cuisses<br />
Tétanie, quand je me rends<br />
à la tension qui gronde.<br />
Nymphonie précaire.<br />
Antre de l'imaginaire.<br />
Vois comme je me sonde<br />
dans la nuit qui ment.<br />
Aucune queue ne glisse<br />
La jouissance en moi.<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/search/label/Petite%20po%C3%A9sie%20de%20nuit" target="_blank">Les petites poésies de nuit</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-30543818247944390242015-11-17T22:11:00.003+01:002015-11-17T22:11:53.485+01:00Les effeuillages du soir • 15Luttons, mon amour, luttons !<br />
Prenons-nous à bras le corps !<br />
Baisons comme ces damnés que nous sommes !<br />
Brûlons mille chandelles !<br />
Partageons le bonheur dans une coupe, à même la bouteille et de gorge à gorge !<br />
Mélangeons nos sueurs, nos passions, nos souffles !<br />
Pénétrons dans nos intimes, sussurons nos secrets !<br />
Mordons à pleine bouche dans tous les délices !<br />
Crions au monde la liberté avec indécence !<br />
Ne restons pas prostrés : levons-nous pour mieux nous coucher sur ces lits moelleux,<br />
nous serons chauds et bouillants !<br />
Ne faisons pas silence plus qu'il ne faut !<br />
Hurlons nos accords et nos désaccords !<br />
Foulons du pied notre sol !<br />
Voyageons tel des pèlerins du plaisir : propageons la beauté de nos cinq sens !<br />
Rêvons ensemble ! <br />
Hurlons de vie !<br />
Vivons ensemble avec beaucoup de bruit !<br />
Crevons avec le sentiment d'avoir vécu :<br />
le sourire aux lèvres et les yeux brillants !<br />
<br />
Mourrons, oui mais<br />
Tellement vivants !<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/search/label/Les%20effeuillages%20du%20soir" target="_blank">Les effeuillages du soir</a> sur <a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank">In Virgo </a></i></div>
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-86323485114437569982015-11-14T23:33:00.002+01:002015-11-14T23:33:38.300+01:00Les petites viesTu vois la vie elle est là, dit-il<br />
Il déplie alors ma paume, fragile<br />
Me montre les lignes de ma main<br />
Et du doigts, en suit le dessin<br />
Jusqu'à mon poignet, où<br />
Les petites veines bouent<br />
Et transparaissent, opalines<br />
Tant la peau y est fine.<br />
<br />
Sur mon poignet il pose ses lèvres<br />
Et lentement monte la fièvre.<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="noshade" size="1" width="100%" />
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lire les précédents billets : <a href="http://invenusvoluptas.blogspot.fr/search/label/Petite%20po%C3%A9sie%20de%20nuit" target="_blank">Les petites poésies de nuit</a><a href="http://invirgoveritas.blogspot.fr/" target="_blank"> </a></i></div>
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Vos mains.<br />
Celles qui me malaxent la nuque, les épaules.<br />
Vos mains qui glissent sur mon ventre.<br />
Vos mains.<br />
Celles qui réchauffent et détendent mon cou trop raide.<br />
Qui se glissent sous ma chemise rouge.<br />
Vos mains qui pétrissent, qui me serrent, qui me retiennent.<br />
Votre souffle.<br />
Votre souffle comme des apostrophes à vos gestes.<br />
Votre souffle contre mon oreille.<br />
Votre souffle sans mot.<br />
Qui s'empare des boutons de ma chemise, qui les déboîtent.<br />
Votre souffle qui fait déborder ma poitrine, d'un coup.<br />
Votre souffle qui me croque.<br />
Votre cuisse.<br />
Si chaude contre la mienne.<br />
Nos corps qui s'enroulent.<br />
<br />
<hr color="#DDDDDD" noshade="" size="1" width="100%" />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-45870007806532813912015-10-10T17:20:00.002+02:002015-10-10T17:20:30.565+02:00GouttesJ'écris.<br />
Des petites gouttes de sexe, comme ça.<br />
Entre deux doigts.<br />
Des minuscules gouttes chaudes qui coulent, regarde.<br />
Qui donnent soif.<br />
Qui font fermer les yeux.<br />
Se lécher les lèvres.<br />
Se renverser entre tes bras. <br />
<br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-13321402443715378162015-09-17T00:23:00.001+02:002015-09-17T00:23:45.515+02:00DélugeSi indolente<br />
Si insolente<br />
<br />
J'habille ma vie de douces pensées<br />
De doux envahisseurs de mes contrées<br />
De rêves rouges chaque jour paré<br />
De beaux amants dans mes nuités<br />
<br />
Et je continue, chaque pas solitaire<br />
Avec l'âme qui se rue doucement vers l'amer.<br />
<br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-23749113394895177342015-07-05T15:07:00.000+02:002015-07-05T15:07:00.405+02:00MélopéeJe veux être bercée par ton sillage, nue<br />
Comme un lent naufrage<br />
Avec langueur, la main abandonnée, sonder ta peau<br />
Sentir doucement la vague désireuse poindre<br />
Morde la gorges, assoifée<br />
Couler les yeux vers le ciel<br />
Du bord de ma cuisse, pli fendu<br />
Défendu, un peu.<br />
Dévorer le souffle court d'un rayon épuisant<br />
Et m'abandonner à ton baiser doux brûlant.<br />
<br />
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In Venus Voluptashttp://www.blogger.com/profile/16885863262362993832noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9055050272524291567.post-15656203849244569452015-06-25T22:05:00.000+02:002015-06-25T22:05:03.075+02:00Ton matin blanc • 6Dans un bruissement de mots<br />
A demi-chuchotés, mon souffle chatouillant ton oreille<br />
Ma main dévalant ton épaule emportant le drap de trop :<br />
«Rejoins moi dans le jour doux,<br />
câlinons-nous encore,<br />
Prends possession de ma fente, ouvre-moi en deux,<br />
Caresse ma gorge, mange mes lèvres,<br />
Encore.»<br />
<br />
<br />
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L'ombre sourde et soudaine<br />
Dans mon lit je marmonne<br />
Une éternelle rengaine...<br />
<br />
Et le jour qui revient<br />
Et la nuit qui repare<br />
Entre le tien, le mien<br />
Le désir nous empare...<br />
<br />
De ta bouche, de tes yeux<br />
Du firmament de ta peau<br />
Dans le septième des cieux <br />
L'insatiable Ooooh. <br />
<br />
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