vendredi 26 décembre 2014

Les effeuillages du soir • 9

Et l'hiver, enroulé dans la nuit, picotait les doigts et chuchotait des envies de chaudes passions. Assis sur un banc, nous regardions les étoiles naissantes, moi sur tes genoux, les jambes croisées.
Tu réchauffais tes doigts à toi sur le haut de ma cuisse où un bas s'agrippait, frôlant innocemment d'un index tendu le gonflé de mon sexe plein de ces envies.
Mon corps se tendait et s'accrochait en une lente certitude au tien, et tes doigts en profitaient pour gagner du terrain, s'appuyant un coup entre mes lèvres, tirant l'élastique d'un autre, glissant sur ma peau brûlante, mon con gélatineux...
La brume incandescente vibrait. Et ton doigt jouait dans l'intime de mon manteau.
J'étouffais un cri au creux de ta nuque quand toi, en chuchotant  au creux de mon oreille «il fait bien chaud, là», tu enfonçais d'un coup ton doigt au rond de ma chatte. Restant ainsi un moment indécent, baisant ma bouche.
Puis tu pris tes va et vient doucement, caressant du pouce ma bille rougie...
Et tes paroles implacables :  «meurs dans mes bras».

Pour lire les précédents billets : Les effeuillages du soir sur In Virgo

0 commentaires :

Enregistrer un commentaire